Devenez une référence, pas juste une occurence
Le rôle stratégique du brand content à l’ère des IA.
Coucou toi. T’es nouveau ici ? On s’connaît ?
Moi, c’est Margaux — Head of Social Media au sein de l’agence Foolish Paris, qui soutient cette newsletter 🛸🐄
Dans La Notif, je te rac mes petites réflexions sur le monde des réseaux sociaux, leurs usages qui évoluent, leurs trends chelou — ou parfois brillantes —, et comment optimiser ses contenus sans vendre (totalement) son âme à l’algo.
Si ça te botte, pense à t’abonner, c’est gratuit, sans gluten, et ça met de l’amour dans mon petit coeur. 🫶
On savait déjà que le Brand Content avait tout un tas d’avantages :
construire une voix et image de marque plus profondes 💗
inspirer, être utile, divertir 💬
créer du lien, connecter avec ses cibles, les fidéliser 🤝
gagner en référencement naturel 👀
faire bosser les agences de pub même quand il se passe absolument rien côté inno produit 🥶
Bref, c’était déjà un bon gros couteau-suisse.
Mais avec l’essor des IA conversationnelles, il devient plus que jamais un levier algorithmique.
Quand l’IA devient notre nouveau moteur de recherche
Vous en faites peut être vous-même la preuve, les gens ne tapent plus juste des requêtes dans Google. Ils ne recherchent pas non plus seulement sur TikTok. Quand ils veulent une information, de plus en plus demandent à ChatGPT. À Perplexity. Ou à Gemini.
Selon Ipsos, 4 français sur 10 utilisent les IA conversationnelles et 48 % les utilisent pour effectuer des recherches.
Dans ce cas, c’est bien l’IA qui décide de ce qui vaut la peine d’être apporté comme élément de réponse… ou pas. 🥶
Mais alors quels sont ses critères ? Est-ce qu’il est possible d’influencer ses choix ?
Je me suis dit que j’allais lui poser la question directement :
“Dis-moi Chatty, tu les choisis comment, tes sources ?” (oui je lui parle avec amour, on sait jamais)
Et voilà ce qu’elle m’a répondu. 👇
Comment fonctionne une IA, selon une IA
Pour répondre à une requête, il y a deux cas de figure.
Sans accès au Web (mode par défaut)
Traduction : y a quand même asssez peu de chance d’être intégré dans sa formation initiale. 🥶 Après, théoriquement, pour espérer en faire partie, le contenu doit être :
✅ publié avant sa mise à jour
✅ public, accessible sans login, sur un site ayant de l’autorité
✅ pédagogique, non promotionnel (tribunes, framework, glossaires, dossiers de fond,…)
✅ suffisamment pertinent pour avoir été repris, cité, ou « considéré comme utile » par d’autres
✅ durable (pas juste une actu chaude)
Avec accès au Web (qu’elle active sur demande)
Ici, le contenu est bien repéré via un moteur de recherche (genre Bing), donc oui, un bon SEO peut techniquement te rendre visible.
Mais attention, Chatty précise ceci :
“Je ne me fie pas uniquement au classement SEO. Je lis les contenus, j’évalue leur clarté, leur fiabilité, leur méthode. Je les croise.”
Donc OK, le SEO est utile pour être trouvé, mais inutile pour être cru.
Ce que ça implique pour sa stratégie de brand content
1. Du contenu qui (r)enseigne, pas juste qui inspire 📚
FAQ, lexiques, tribunes, frameworks, études de cas,… seront clairement les formats à prioriser.
2. Soigner plus que jamais la lisibilité et la structure
Avec des titres clairs et du balisage (H1-H2, paragraphes courts, sommaires, citations sourcées, données datées,…). En gros, faut se dire que les IA ne font pas que “scanner” : elles analysent. Donc si c’est le foutoir, elles auront tendance à zapper (en gros, ne prenez pas exemple sur mes articles 🤓)
3. Les RP deviennent ultra stratégiques (voire carrément indispensables)
Articles de presse, relais LinkedIn, Reddit, forums pros : plus t’es mentionné par ailleurs, plus tu pèses 😏
👉 Dans le même genre, jpense que développer une stratégie communautaire peut être un vrai plus pour générer du earned media activement et travailler sa preuve sociale.
4. Travailler son Personal Branding (oui, encore) et son autorité
Être identifié, reconnu, et lisible (nom, bio, expertise, historique de publication, mentions, etc.), c’est pas juste pour se la raconter sur Google ou sur LinkedIn. C’est un vrai levier de crédibilité pour l’algo 🫡
Et pourquoi pas de la pub directement dans les chats ?
Sans surprise, c’est déjà ce qui est en train d’arriver. 🤡 Perplexity teste depuis la fin d’année dernière les Sponsored Questions. Google est également sur le coup. OpenIA y pense aussi.
Comme n’importe quel espace publicitaire, il suffira donc de payer (mais combien ?? Venez on joue au Juste Prix 🙃) pour être cité.
Après… là aussi, comme n’importe quelle pub, les utilisateurs ne seront probablement pas dupes. Ou en tout cas pas très longtemps 🥲
👉 Ils spotteront la mention obligatoire “contenu sponsorisé”, le lien Amazon déguisé, ou la réponse trop enthousiaste sur un produit un peu bof.
👉 Et ils feront ce que tout le monde fait avec la pub : scroller, zapper, ou se méfier.
Mais après tout je demande à voir, en vrai, ça pourrait être redoutable 🤷♀️
Disclaimer avant de le conclure 🔞
Parce que sinon c’était trop simple, Chatty m’a précisé quelque chose d’important :
En clair, si t’es une petite marque, le contenu seul ne suffit pas. Il faudra clairement travailler ta noto avant d’espérer exister sur l’IA. Que les autres parlent de toi avant que l’IA le fasse. Que tu potasses — comme dans ton bon vieux manuel de marketing — ton haut de funnel avant d’espérer convertir 😬
En résumé ?
En bref, le référencement sur l’IA, c’est très certainement pas une simple question d’optimisation, mais plutôt d’ancrage.
L’enjeu, c’est plus seulement d’être trouvé ou vu, mais surtout d’être cru.
Ne plus chercher à devenir une occurence parmi d’autres, mais bel et bien une référence.
Et ça, ça devrait forcément avoir une incidence sur notre manière de penser et de faire du contenu.